Depuis que l’homme qui voulait réhabiliter Pétain a été élu, l’extrême-droite prospère dans notre pays. Elle défile tranquillement dans nos rues, souvent encadrée avec bienveillance par la police. Elle squatte les télévisions et les radios mainstream. Parfois, elle les achète.

Mais tout ceci aura eu un coût. Il lui aura fallu troquer son antisémitisme pour une islamophobie plus « présentable ». Il lui aura fallu laisser au placard le bon vieil uniforme sombre de grand-papa pour un costume-cravate bleu-marine de gendre idéal ou de « winner » de la startup-nation. Il lui faut verser des larmes de crocodile, rendre hommage aux Résistants, une fois par an, tout en pillant leur héritage, le reste du temps. Et, bien évidemment, au nom du « progressisme » ou du marché. Et ainsi de suite.

Et je suis chaque jour plus fier de n’avoir pas participé à cette mascarade, cette parodie de démocratie, qui consistait à devoir choisir entre la peste et le choléra, entre Emmanuel Le Pen et Marine Macron. Ce sont les mêmes. https://twitter.com/BFMTV/status/1655609329096048641